L’été 2025 marque la réalisation d’un de mes plus grands rêves.
Pour sa 13ᵉ édition, le Festival Mural — qui transforme chaque mois de juin les murs de Montréal — m’a invité à créer une fresque murale monumentale, en collaboration avec la marque de bière espagnole Madri.
Pour sa 13ᵉ édition, le Festival Mural — qui transforme chaque mois de juin les murs de Montréal — m’a invité à créer une fresque murale monumentale, en collaboration avec la marque de bière espagnole Madri.
Pendant 9 jours intenses, entre soleil éclatant et averses inattendues, j’ai eu la chance de peindre aux côtés de mes deux assistants talentueux, Nikki Kuentzel et Phil. Ensemble, nous avons donné vie à Le son des tams-tams, une œuvre vibrante de plus de 280 m².
Cette fresque a représenté un véritable défi technique.
Non seulement c’était la plus grande fresque sur laquelle j’ai eu l’occasion de travailler, mais c’était aussi la plus imposante de tout le festival ! Et pour la réaliser, nous n’avions que 9 jours chrono.
Non seulement c’était la plus grande fresque sur laquelle j’ai eu l’occasion de travailler, mais c’était aussi la plus imposante de tout le festival ! Et pour la réaliser, nous n’avions que 9 jours chrono.
Le processus de création a été, pour moi, un véritable laboratoire d’expérimentation. J’y ai découvert et testé de nombreuses nouvelles techniques spécifiques au très grand format : La canne à peinture, tracer des courbes impeccables sur deux étages, réussir un motif pied-de-poule sur trois niveaux, et maintenir une symétrie parfaite… le tout sans jamais pouvoir vraiment prendre de recul.
Chaque jour sur le chantier avait un goût de retour à l’école. Cette expérience m’a rappelé à quel point ce métier, c’est avant tout le plaisir de créer, d’expérimenter, et d’apprendre constamment.
"Le son des Tams Tams" est né de ma toute première rencontre avec l’âme vibrante de Montréal.
À mon arrivée dans la ville, on m’a immédiatement parlé des Tams Tams, ces rassemblements festifs au pied du Mont Royal. Le dimanche suivant, j’y suis allé, curieux… et j’ai été complètement saisi par l’énergie qui s’en dégageait : des gens de tous horizons, réunis pour danser, jouer, vibrer ensemble dans une joie pure et partagée. C’est un moment qui, à mes yeux, incarne parfaitement l’esprit de Montréal.
À mon arrivée dans la ville, on m’a immédiatement parlé des Tams Tams, ces rassemblements festifs au pied du Mont Royal. Le dimanche suivant, j’y suis allé, curieux… et j’ai été complètement saisi par l’énergie qui s’en dégageait : des gens de tous horizons, réunis pour danser, jouer, vibrer ensemble dans une joie pure et partagée. C’est un moment qui, à mes yeux, incarne parfaitement l’esprit de Montréal.
Cette fresque est une ode à cette ambiance unique. Elle agit comme un portail symbolique, mettant en scène deux « parfumeurs » imaginaires des Tams Tams — des personnages qui diffusent, à leur manière, l’essence de cette célébration. Située sur la route qui mène vers le Mont Royal, l’œuvre invite les passants à entrer dans cette atmosphère chaleureuse et collective.
Les couleurs choisies traduisent l’énergie, le mouvement et la fête.
Je suis profondément heureux d’avoir pu rendre hommage, à travers cette œuvre, à cette ville qui m’a accueilli si généreusement, et à son énergie si précieuse.
Ce merveilleux projet n’aurait jamais vu le jour sans une équipe exceptionnelle.
Un immense merci à mes deux assistants, Nikki Kuentzel et Phil — deux artistes locaux incroyablement talentueux, dont le soutien, la créativité et l’énergie ont été essentiels tout au long du processus.
Un immense merci à mes deux assistants, Nikki Kuentzel et Phil — deux artistes locaux incroyablement talentueux, dont le soutien, la créativité et l’énergie ont été essentiels tout au long du processus.
Merci également à toute l’équipe du Mural Festival, qui a veillé chaque jour à ce que nous travaillions dans les meilleures conditions possibles.
Et bien sûr, merci à Madri pour cette belle collaboration et leur confiance dans ce projet hors norme !